Le courtier CAFPI publie une note sur un « marché de l’immobilier très dynamique ». Les taux au plus bas (de l’ordre de 0,93%) permettent une amélioration du pouvoir d’achat des emprunteurs quelque soit leur profil :

  • Les primo-accédants profitent de cette baisse mais en restant raisonnables sur leur capacité d’emprunt. La majorité réalise un projet dans une zone détendue (par opposition aux zones tendues qui désignent une liste de communes urbaines de métropole ou le marché immobilier se caractérise par des prix et des loyers élevés) où les prix de l’immobilier restent stables et où il n’est donc pas obligatoire d’augmenter le montant d’emprunt.
  • Les autres accédants utilisent la hausse du pouvoir d’achat qui en découle pour augmenter leur enveloppe budgétaire et acheter des biens avec une plus grande surface ou plus proche des centres ville.
  • A noter aussi l’allongement de la durée d’emprunt et l’assouplissement des banques sur l’apport personnel.
Alors que le marché de l’ancien est en bonne santé depuis plusieurs années déjà, le marché de l’immobilier neuf observe un redémarrage. Entre mars et mai 2019, les autorisations de construction de logements ont augmenté de 3,8%, signe d’une reprise du marché.

Cela est néanmoins à mettre en perspective avec la note de la FPI du 1er trimestre :

  • La pierre reste très attractive pour les ménages et les conditions d’emprunt sont très favorables. Les logements mis sur le marché, plus respectueux de l’environnement, plus connectés, plus riches en services répondent à leurs attentes. Encore faut-il réussir à les produire.
  • Les promoteurs immobiliers ont en effet puisé dans leurs stocks au premier semestre pour réponde à la demande. Ils manquent moins de clients que de produits. En cause :
    • les maires accordent moins de permis de construire du fait des élections 2020 et de l’élaboration du PLUI (plan local d’uranisme à l’échelle intercommunal) ;
    • les coûts des travaux et le manque de disponibilité des entreprises retardent les projets ;
    • les recours contentieux bloquent tout simplement la construction.

Dans ce contexte – et quand on rappelle que 40% des financements des projets immobiliers proviennent des pré-ventes – il est plus que nécessaire de :

  • Valoriser les projets immobiliers auprès des acquéreurs certes, mais également auprès des investisseurs institutionnels, élus et citoyens – le projet immobilier ne s’envisage définitivement plus en produit mais en usages dans un ensemble que sont le quartier et la ville ;
  • Connaitre parfaitement et valoriser son stock à travers un outil métier adapté ;
  • Optimiser les marges et investissements et proposer des prestations supplémentaires  – notamment en générant de l’upsell via la configuration.