Si vous l’aviez manqué, la seconde édition du baromètre Real Estech a été publiée cette semaine. L’occasion de faire un tour d’horizon de la PropTech française.
Quels sont les chiffres à retenir du baromètre Real Estech?
- 420 startups françaises actives ont été recensées, dont 70% entre 2015 et 2017.
- En 2018, seules 40 startup PropTech ont été créées en France, contre une centaine en 2017.
- 204 millions d’euro ont été levés en 2018, contre 177 l’année précédente.
- 62 tours de table ont été enregistrés, avec un ticket moyen de 3,2 millions d’euro.
- +220% de séries A.
- 5 startups ont été acquises par des groupes français.
Quels sont les enseignements à retenir du baromètres Real Estech?
Selon Robin Rivaton, CEO de Real Estech, « la création de nouvelles pépites est freiné, notamment dans le secteur de la construction, car c’est un secteur difficile à pénétrer. A l’inverse, les secteurs les plus simple à attaquer sont aujourd’hui saturés. »
L’autre constat est sans appel : nous sommes en retard. Comme le précise Robin Rivaton « la croissance des startups du secteur se poursuit, mais nous sommes encore loin d’autres, comme la foodtech. Pourtant la construction représente 15% du PIB national et nos pénitent lèvent deux fois moins que la fintech. »
La route est encore longue !
La route est encore longue pour la PropTech française !
Ces chiffres sont à mettre en abîme avec ceux des levées de la Tech française parus pour janvier. En effet, sur 338,5 millions d’euro levés en janvier par l’ensemble du secteur, seuls 2 millions l’ont été par la PropTech (immobilier, construction, smart home).
Un gros retard enregistré par la France, et l’Europe toute entière, face à des marchés comme les Etats-Unis ou l’on compte une quinzaine de fonds spécialisé dans l’immobilier. Aucune startup de notre côté de l’Atlantique n’a atteint les levées de l’ordre du milliard. Robin Rivaton y trouve notamment une explication dans le fait que « le secteur de la construction est moins consolidé aux Etats-Unis et qu’il laisse d’avantage de place aux jeunes entreprises de se développer »